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Une chute aux conséquences aggravantes

14 septembre 2010

Article Sud ouest

Juillet 2010 le Journal Sud-Ouest accepte de m'aider à retrouver l'infirmière qui m'a secouru. Le gestes qui sauvent elle les connait et a su me porter les premiers secours.
Je tiens à la remercier.  Si elle lit ces quelques mots   Toute ma gratitude.     JfB.

Voici l'article Sud-Ouest

Sa vie professionnelle bascule sur une chute

En mai dernier, Jeanne Bedoch a fait une chute sur un sol glissant dans un magasin. Depuis rien ne va plus et elle se bat.

Pour Jeanne Bedoch, le raisonnement est simple. Elle n'a plus d'emploi car elle était immobilisée.

Image_sud_ouest_juil_2010 photo thierry david

 

Procédurière, la petite dame ? Jeanne Bedoch, Arsacaise de 54 ans, assume. Accident du travail, divorce, pension alimentaire : il y a du vécu derrière tout cela. « Je n'ai jamais rien obtenu à l'amiable, j'ai toujours dû me battre pour avoir gain de cause », confie cette forte femme. Y compris en saisissant les tribunaux.

Retour au 30 mai dernier. C'est la fête des mères. Jeanne Bedoch a une course à faire et se rend au Carrefour Market du Taillan. Elle a ses habitudes dans ce magasin à taille humaine, où elle continue d'ailleurs de s'approvisionner depuis les faits.

Le temps est pluvieux. Après un passage sur un tapis, elle glisse sur le sol en eau et chute lourdement. « On se sent bête », commente-t-elle, déjà mal à l'aise avec son surpoids. Elle se souvient surtout de la douleur. Intense, étourdissante, électrique. Elle essaie de se relever, mais n'y parvient pas. Des clients dont une infirmière et le personnel du magasin se portent à son secours.

« Ils m'ont assise sur un fauteuil de jardin », remercie-t-elle encore. Quand elle retrouve ses esprits, elle ne peut poser son pied au sol. Trop douloureux. Les pompiers appelés en renfort la transportent alors jusqu'à la clinique de Bordeaux nord. Là, le diagnostic est sans appel. Malléole cassée. Immobilisation.

Dernier contrat

« La catastrophe », résume Jeanne Bedoch. Car le surlendemain, elle doit débuter un contrat d'aide comptable à Bordeaux. Une aubaine, une opportunité, « le contrat de la dernière chance » pour cette quinquagénaire sans emploi durable depuis plusieurs années.

Depuis 1996 et une chute d'une cuve sur la propriété viticole dans laquelle elle travaillait, Jeanne Bedoch a des séquelles au poignet et a obtenu le statut de travailleuse handicapée. « Je mesurais parfaitement la valeur de cette proposition de travail », explique-t-elle.

L'entreprise veut bien attendre. Un peu. « J'ai commencé avec trois semaines de retard et je ne pouvais toujours pas marcher ni circuler et encore moins conduire ». La période d'essai a été écourtée et Jeanne Bedoch a vu s'envoler une des dernières promesses d'emploi.

« Aucun panneau ne signalait cette flaque d'eau dans le magasin », accuse-t-elle aujourd'hui à l'image de la cliente d'un fast-food devenue invalide après avoir glissé sur une frite (1). Pour Jeanne Bedoch, le raisonnement est simple. Elle n'a plus d'emploi car elle était immobilisée. Elle ne pouvait bouger car elle avait la cheville cassée. Et elle était blessée car elle avait glissé sur une flaque d'eau non signalée. Elle demande donc réparation. Et attend toujours une proposition chiffrée.

La direction du Carrefour Market du Taillan confirme qu'une cliente a bien été victime d'une chute ce jour là « sur un sol rendu glissant par la pluie ». C'est d'ailleurs un des employés qui a prévenu les pompiers pour la secourir.

La direction rappelle d'ailleurs que « la sécurité des clients et du personnel est une de ses priorités et que des contrôles sont régulièrement effectués ». Ce jour-là, un dispositif avait été mis en place, puisque « des tapis avaient été installés à l'entrée du magasin à cause du temps pluvieux ». « Déplorant ce regrettable accident, Carrefour Market s'en remet aux expertises des assurances ».

(1) Cette cliente a été déboutée par le tribunal correctionnel puis par la cour d'appel de Reims.

Sud-Ouest Bordeaux 27-7-2010

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Une chute aux conséquences aggravantes
  • Le jour de la fête des mères, je suis partie faire une dernière course avant de rejoindre mon petit Fils et ma fille. Je vais luis annoncer que j'ai trouvé du travail. A 54 ans nous n'avons plus beaucoup de chance et cet emploi était attendu après 6 ans de
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